Carrière "simple" : la Grande Illusion !!
Une des plus grandes idées reçues :
« Oh vous savez, mon cas est très simple !! » ou: « Ma carrière n’est vraiment pas compliquée »...
Si vous lisez le "relevé de carrière", il y a fort à parier que vous considériez que « votre carrière est plutôt simple ».
La quasi-totalité des clients qui contactent mon cabinet m’annoncent tous la même chose :
« Oh vous savez, mon cas est très simple !! »
ou:
« Ma carrière n’est vraiment pas compliquée »...
C’est ce que j’entends depuis 15 ans au cours de quasiment tous mes RDV.
Pourtant, « carrière simple »…. cela ne veut pas dire grand-chose.
Et surtout, cela ne présage en rien des difficultés auxquelles il faudra se confronter pour préparer et corriger ses droits, ni de la moindre évidence dans la stratégie d’optimisation à adopter.
Et d’ailleurs, c’est quoi exactement une « carrière simple » ?
A priori, cela pourrait ressembler à ça :
Effectivement, dans un tel cas, l’HISTORIQUE est simple.
Mais l’erreur est bien là !!
L’erreur consiste à considérer qu’un HISTORIQUE simple implique naturellement une SITUATION simple, ainsi qu'une DECISION simple.
Un HISTORIQUE simple n’empêche en rien les anomalies d’enregistrement des caisses :
Les anomalies ne sont pas forcément générées par la complexité de votre histoire, mais plutôt par :
Rien à voir, donc, avec le fait que vous ayez eu le même employeur toute votre vie !
Finalement, 40 années de cotisations restent malgré tout 40 années d’enregistrements de données techniques.
DEUXIEMEMENT :
Un HISTORIQUE simple n'est en RIEN une garantie que vous prendrez forcément la meilleure décision pour vos futures retraites !
Et pourtant c’est ça qui compte le plus : pouvoir prendre une décision éclairée, optimale, et stratégique.
Car au-delà de l’existence quasi-systématique des anomalies d’enregistrement de vos droits, il y a surtout la problématique de la stratégie à décider pour vous.
Le fait que vous ayez une carrière simple et linéaire ne vous protège pas de la mauvaise décision en terme de stratégie de départ à la retraite.
Pour illustrer mes propos, prenons un exemple concret :
Bernard, 60 ans, carrière simple, avec quelques petits jobs salariés durant ses études, 20 ans employé dans la même boite, puis une activité de gérant non salarié (affilié à la SSI) jusqu’à ce jour.
Malgré sa carrière très simple, nous identifions :
Et au-delà de ces anomalies, une réelle stratégie à mettre en place, avec à la clef :
...Pas si simple, en fait...!!
La quasi-totalité des clients qui contactent mon cabinet m’annoncent tous la même chose :
« Oh vous savez, mon cas est très simple !! »
ou:
« Ma carrière n’est vraiment pas compliquée »...
C’est ce que j’entends depuis 15 ans au cours de quasiment tous mes RDV.
Pourtant, « carrière simple »…. cela ne veut pas dire grand-chose.
Et surtout, cela ne présage en rien des difficultés auxquelles il faudra se confronter pour préparer et corriger ses droits, ni de la moindre évidence dans la stratégie d’optimisation à adopter.
Et d’ailleurs, c’est quoi exactement une « carrière simple » ?
A priori, cela pourrait ressembler à ça :
- Très peu d’employeurs, de statuts
- Peu de périodes de chômage
- Peu de périodes de maladie/accident
- Pas d’activité à l’étranger
Effectivement, dans un tel cas, l’HISTORIQUE est simple.
Mais l’erreur est bien là !!
L’erreur consiste à considérer qu’un HISTORIQUE simple implique naturellement une SITUATION simple, ainsi qu'une DECISION simple.
PREMIEREMENT :
Un HISTORIQUE simple n’empêche en rien les anomalies d’enregistrement des caisses :
Les anomalies ne sont pas forcément générées par la complexité de votre histoire, mais plutôt par :
- Les erreurs informatiques
- Les erreurs de transmission d’information aux organismes
- Les erreurs de votre employeur, du service paie ...
- Le mauvais traitement des DADS,
- …etc.
Rien à voir, donc, avec le fait que vous ayez eu le même employeur toute votre vie !
Finalement, 40 années de cotisations restent malgré tout 40 années d’enregistrements de données techniques.
DEUXIEMEMENT :
Et pourtant c’est ça qui compte le plus : pouvoir prendre une décision éclairée, optimale, et stratégique.
Car au-delà de l’existence quasi-systématique des anomalies d’enregistrement de vos droits, il y a surtout la problématique de la stratégie à décider pour vous.
Le fait que vous ayez une carrière simple et linéaire ne vous protège pas de la mauvaise décision en terme de stratégie de départ à la retraite.
Pour illustrer mes propos, prenons un exemple concret :
Bernard, 60 ans, carrière simple, avec quelques petits jobs salariés durant ses études, 20 ans employé dans la même boite, puis une activité de gérant non salarié (affilié à la SSI) jusqu’à ce jour.
Malgré sa carrière très simple, nous identifions :
- Des petits jobs mal enregistrés durant ses études. Résultat: + 1 trimestre récupéré
- L’absence de validation de son service militaire. Résultat: + 5 trimestres (en comptant le trimestre de reliquat)
- L’existence d’une période de chômage et d’ACCRE. Résultat: récupération des trimestres supplémentaires après validation de la période d’ACCRE
- Des points AGIRC étonnement absents sur quelques années. Résultat: des points AGIRC récupérés (donc des Euros)
Et au-delà de ces anomalies, une réelle stratégie à mettre en place, avec à la clef :
- La préconisation de rachats de 4 trimestres (rentables !), lui permettant de rapprocher la date de son taux plein d’un an (soit 12 mois de retraite perçus plus tôt)
- La possibilité de faire du cumul emploi-retraite total (sans limite de revenus)
- En accord avec son expert-comptable, la préconisation de modifier son statut en SAS afin d’optimiser sa rémunération et ses charges en cumul emploi-retraite
...Pas si simple, en fait...!!